L’adoption correspond à la rencontre d’un enfant qui n’a pas de famille susceptible de le prendre en charge et d’adoptants qui expriment leur désir d’être parents.

Seuls les organismes publics et les instances juridiques peuvent autoriser la création de ce lien filial.

La Loi française évolue régulièrement au fur et à mesure que la société se transforme et que les mentalités changent ; cependant, à chaque instant où elle est appliquée, elle est claire sur les normes qui définissent ce procédé.

Cette relation parent enfant entraîne chacun des membres de la famille à s’interroger sur un certain nombre d’idées reçues et des principes qui définissent l’amour.

Les chiffres de l’adoption en France

Le nombre de personnes qui déposent une demande d’adoption en France a tendance à diminuer. Mais la France reste le 3ème pays du monde pour l’adoption internationale derrière les États-Unis et l’Italie.

  • En 2010, il y a eu 9 060 demandes. 6 073 ont obtenu l’agrément. Les autres se sont vues opposer un refus (environ 10%) ou les personnes ont renoncé à leur projet durant la procédure, soit pour des raisons de changement de structure familiale (naissance, séparation, décès…) soit pour une autre raison (PMI, ne se sentent pas prêts…),
  • 90% des demandes ont été déposées par un couple et 90% des candidats avaient entre 30 et 49 ans (ces chiffres sont stables années après années),
  • 24 702 candidats agréés étaient engagés dans un processus d’adoption,
  • L’adoption internationale représente 80% de l’adoption en France (soit 3 504 enfants adoptés à l’étranger en 2010),
  • 2 347 enfants avaient le statut de pupilles de l’État. 38% étaient placés dans une famille en vue de leur adoption. Les enfants placés avaient en moyenne 2.8 ans et plus des ¾ avaient moins d’un an. Pour les 62% restants, aucun projet d’adoption n’était envisageable, soit parce que les liens avec la famille biologique étaient maintenus (11%), soit parce que l’enfant refusait l’adoption ou que les expériences antérieures s’étaient soldées par des échecs (11%) ou que leurs caractéristiques (âge élevé, handicap, fratrie…) ne permettaient pas de trouver une famille adoptive.