Quelle est la bonne période pour tomber enceinte ? Cette question a préoccupé toutes les femmes qui ont souhaité avoir un bébé, et qui avaient des cycles menstruels très irréguliers.

Perdues dans des méthodes ancestrales et rébarbatives (calcul des jours en cochant un calendrier, attendre les nuits de pleine lune…), elles attendaient depuis des siècles que les scientifiques développent enfin un outil fiable, facile à utiliser et si possible, qu’il ne soit pas trop cher. Le test d’ovulation a répondu à leurs attentes.

Comment sait-on si l’on est fécondable ou pas ?

La date de fécondation de la femme est l’un des éléments qui composent le cycle menstruel ; ce cycle dure en moyenne 28 jours. Habituellement, la femme est fécondable au milieu de cette période de menstruation ; c’est-à-dire aux environs du 14ème jour. Mais les variations d’une femme à l’autre sont extrêmes, et les moyennes ne servent pas à grand-chose.

Durant la première période de ce cycle (une dizaine de jours), les ovaires vont créer un ovule qui sera bientôt libéré et ira se positionner dans les trompes de Fallope. L’ovule n’y restera que de 12 à 24 heures.

Si durant ces quelques heures, il ne rencontre pas le spermatozoïde qui lui convient, il mourra et sera expulsé du corps. Il faudra alors attendre le prochain cycle menstruel pour que cette opportunité se présente à nouveau. Le rapport sexuel qui permettra que l’ovule et un spermatozoïde fusionnent doit donc être programmé avec un maximum de précision. Car un spermatozoïde a besoin de quelques heures pour arriver au lieu du rendez-vous et sa durée de vie est d’environ deux ou trois jours.

Comment fonctionne un test d’ovulation ?

C’est l’hormone LH qui ordonne à l’ovaire de libérer l’ovule. Elle donne cet ordre un jour ou deux avant que cela ne se produise réellement. Un test d’ovulation détecte la présence significative de l’hormone LH dans les urines et indiquer si la période d’ovulation est proche ou non.

Il existe deux méthodes de tests d’ovulation : la méthode classique et la méthode digitale. Le principe de l’une et de l’autre reste le même c’est-à-dire il faut faire un suivi quotidien de ses urines durant une dizaine de jours avant la date d’ovulation estimée.

Chaque matin à jeun (afin que le taux de l’hormone LH ne soit pas dilué), il faut récupérer l’urine dans un petit récipient propre et sec, puis on y trempe une bandelette ou un appareil digital (selon la méthode choisie). On peut aussi placer ces ustensiles directement sous le jet. Il ne reste plus qu’à attendre que le résultat s’affiche sur le support.

Les bandelettes s’assombriront un peu plus chaque jour, alors que l’écran digital annoncera clairement l’évolution du taux. S’ils indiquent que l’ovulation est proche, il faut programmer des relations régulières (mais pas en nombre excessif, car cela nuirait à la qualité des spermatozoïdes). Il est préférable que les spermatozoïdes soient déjà sur le lieu du rendez-vous, ainsi lorsque l’ovule se présentera, l’hypothétique fécondation profitera au maximum du peu de temps disponible.

Cette méthode qui situe le moment exact de l’ovulation atteint un taux de fiabilité de 99%.

Le coût moyen est de 50 centimes par bandelette, et il faudra répéter cette opération une quinzaine de fois pour être sûre de bien suivre l’évolution. Le test d’ovulation est en vente libre en pharmacie.

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