Si certaines femmes veulent apprendre à gérer la douleur de l’accouchement, la grande majorité demandent une anesthésie ; sa forme la plus commune est celle de la péridurale.

En effet, la péridurale a pour but de limiter intelligemment les douleurs liées à l’accouchement.

Voici une vidéo très intéressante sur la position opposée de deux futures mamans à propos de la péridurale.
Vous trouverez les réponses à de nombreuses questions que l’on se pose ci-dessous en visionnant la vidéo

  • Comment est perçue la péridurale par différentes femmes enceintes ?
  • Comment est administrée la péridurale ou le rachianesthésie ?
  • Quelle est l’anesthésie la plus efficace entre la péridurale et le rachianesthésie ?

La péridurale

La péridurale est une technique d’anesthésie locale. Son but est de supprimer ou de diminuer les douleurs de l’accouchement. En France, elle est utilisée dans plus de 65% des cas. Cependant, la péridurale n’est pas systématique et votre décision sera prise en compte.

Elle est pratiquée par un anesthésiste-réanimateur qui en assure la pose et la surveillance. Il sera indispensable que vous le rencontriez quelques semaines avant l’accouchement. Des examens sanguins et une lecture de votre dossier médical lui permettront de confirmer qu’il n’y a pas de contre-indications.

La péridurale consiste à introduire une aiguille entre les vertèbres lombaires, et d’injecter un anesthésiant dont les effets commencent à agir après une dizaine de minutes. Bien que la future maman ne ressente plus la douleur, elle reste sensible et elle peut bouger son bassin et ses jambes.

L’accouchement se passe dans un plus grand confort tant pour la femme que pour le fœtus. La péridurale est aussi utilisée pour une césarienne. Elle est remboursée par la Sécurité Sociale sur une base conventionnée.

Dans certains cas, les conditions de l’accouchement obligent l’obstétricien ou l’anesthésiste à ne pas l’utiliser :

  • Si la femme a un problème de coagulation du sang,
  • Si l’accouchement est imminent, et qu’il est trop tard pour qu’elle fasse effet,
  • Si les contractions de grossesse sont trop fréquentes (il faut être parfaitement immobile lorsque l’aiguille est introduite entre les vertèbres),
  • Si la zone de la piqûre est infectée, ou si la patiente a de la fièvre.

Suite à l’obligation de présence des 3 professionnels de la santé lors de l’injection de la péridurale, certaines maternités doivent limiter le nombre d’injection (surtout la nuit). Dans ce cas, des piqûres de morphine peuvent être appliquées. Elles n’auront pas la même efficacité que la péridurale.

Dans l’hypothèse d’une complication de dernière minute, l’obstétricien peut décider d’une anesthésie générale.

La rachianesthésie

Même si la péridurale est de plus en plus souvent utilisée lors d’une césarienne, la rachianesthésie a les préférences du corps médical lors des interventions chirurgicales qui concernent la partie inférieure du corps (située en dessous du nombril). Malgré la crainte que génère son injection à la future maman, la technique est parfaitement maitrisée.

Patient Control Analgesia (PCA)

Dans certaines maternités, il est possible au patient d’avoir accès au PCA « Patient Control Analgesia ».

C’est la technique moderne de traitement de la douleur aiguë. C’est le patient qui s’auto-administre les doses de solutions anesthésiantes selon sa douleur. Les médecins doivent au préalable programmer un ordinateur qui quantifiera la dose maximale et les périodes d’interdiction.

Pour favoriser la production de l’hormone ocytocine, qui participe à l’équilibre du corps lors de l’accouchement et permet de gérer la douleur il est important que la future maman soit dans une pièce chaude, accueillante, avec une musique douce et très peu de luminosité.